Eau de Toulouse Métropole a mis en place deux conventions de recherche pour accélérer la (bonne) gestion de ses eaux pluviales.
Le Céréma développe pour l’agglo toulousaine des outils d’évaluation du potentiel de débitumisation ainsi que des services écosystémiques rendus par les aménagements végétalisés de gestion des eaux pluviales. Pour ce faire le Céréma s’appuie sur l’expérience accumulée en particulier sur l’unité urbaine parisienne.
De son côté le BRGM reproduit et optimise à Toulouse les méthodes développées dans le projet Phoebus qu’il a déployé à Rennes pour évaluer la profondeur de la nappe et les contraintes d’infiltration. Sur Toulouse le projet s’intitule CAPITOUL et vise à
- faciliter l’instruction des permis de construire et l’accompagnement des pétitionnaires (service Eau & Aménagement de la Direction du Cycle de l’Eau),
- étudier les potentiels de désimperméabilisation en lien avec l’infiltrabilité des sols,
- concourir au zonage pluvial sectorisé, annexé au PLUIH, dont les prescriptions seront notamment basées sur la capacité d’infiltration des sols.
À cette échelle de territoire (l’agglo), le résultat sera un ralentissement du cycle de l’eau via l’infiltration d’eaux pluviales dans les sols du territoire urbain avec une atténuations des pluies intenses. Si le dispositif est réellement implémenté à large échelle en impliquant de grandes surfaces d’infiltration, donc de grands volumes infiltrés, il peut également favoriser un certain soutien d’étiage et une meilleure disponibilité estivale de la ressource. Mais il y a loin de la coupe aux lèvres.
Image : capacité d’infiltration Agglo de Renne (projet Phoebus – BRGM)