Pyrénées orientales : le tourisme se dote d’une charte pour protéger l’eau

Évacuation d'évier, (c) image par Topntp26 sur Freepik

« Save the water », c’est le nom de la charte signée mardi 9 avril entre Brice Sannac, président de l’UMIH66 (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie des Pyrénées Orientales) et le préfet des Pyrénées orientales, Thierry Bonnier, pour embarquer les professionnels du tourisme dans la lutte contre la sécheresse qui frappe durement ce département.

 

Exit les bouchons de baignoire et priorité aux douches, finis les seaux de glaçons qui fondent au soleil, terminés les grands lessivages de terrasses et abords extérieurs… Chaque goutte d’eau compte. Comme les autres usagers, les touristes en goguette dans les Pyrénées orientales seront invités à faire des économies d’eau par les hôteliers et autres professionnels du tourisme signataires de la charte.

Charte "Save the water", secteur du tourisme PO, 202435 mesures y sont proposées ; des mesures de sobriété, de lutte contre le gaspillage, ou simplement de bon sens diront d’autres. Exemples :

  • Suppression des seaux à glace remplacés par des chaussettes réfrigérantes réutilisables.
  • Arrêt du nettoyage à grande eau des terrasses ou mise en place d’un système de récupération d’eau.
  • Bâchage des piscines entre 22h et 6h30 ou obtention d’un label.
  • Extinction des douches de plage et de piscine.
  • Arrêt de l’arrosage automatique.
  • Réutilisation des eaux de piscines, spas ou bains à remous, etc.

 

Pour l’instant 150 professionnels du tourisme (sur un bon millier) ont signé cette charte.

 

Coup de communication, pour sûr. Acte symbolique, peut-être… mais actionner les symboles peut parfois faire économiser beaucoup !

 

Consultez la charte en ligne.

Découvrez les dernières actualités

Besoin d’une mise à jour sur les actualités du monde de l’eau des derniers mois ?

Vous avez raté une des Rencontres de la plateforme ? Vous souhaitez revoir une intervention ?

Chaque année est un nouveau record et 2023 n’aura pas fait exception.

Tous les mois, la Plateforme des bonnes pratiques pour l’eau du grand Sud-Ouest vous propose un temps d’échange