Un diagnostic agraire est une méthode scientifique développée par l’UFR d’Agriculture Comparée d’AgroParisTech. Cette méthode, appliquée à la gestion de l’eau, constitue une base à la réflexion collective autour de l’enjeu « eau »
Depuis 2019, la CACG en partenariat avec l’UMR AGIR d’INRAE expérimente des systèmes de culture irrigués innovants (SCII) associant des pratiques relevant de l’Agriculture de Conservation des Sols à des techniques d’irrigation plus économes en eau.
Afin d’optimiser au mieux ses apports d’eau, M. Durand, agriculteur en grandes-cultures dans le département du Lot-et-Garonne, a fait l’acquisition de sondes de suivi de l’humidité du sol. Il utilise une application d’aide au pilotage de l’irrigation et bénéficie de conseils personnalisés depuis 2018.
Alain de Scorraille s’est progressivement engagé dans l’agriculture de conservation des sols (ACS) en réponse aux problématiques d’érosion hydrique rencontrées sur son exploitation. Il a commencé dans les années 2000 par réduire le travail du sol en remplaçant le labour par des techniques culturales simplifiées (TCS).
Les nudges de comparaison sociale sont de nouveaux instruments pouvant être mobilisés pour promouvoir un comportement d’économie d’eau chez les agriculteurs.
Depuis 2019, la Chambre d’Agriculture du Gard propose aux agriculteurs du département un diagnostic de la vulnérabilité de leur exploitation face au changement climatique. Elle s’appuie pour cela sur des projections climatiques à l’horizon 2020 – 2050 pour les principales productions et secteurs géographiques du département.
L’OUGC Cogest’eau développe depuis 2017 un projet d’appui intégré à la gestion de l’irrigation et de l’étiage sur le bassin de la Charente-Amont en vue de l’adéquation entre la ressource et les besoins en eau. Il a notamment créé la plateforme web Hydrim
Sur le territoire du Syndicat Mixte des eaux de Foissac (SMEF), six agriculteurs se sont lancés dans un projet d’abreuvement de leur troupeau avec les eaux de pluie. Ils ont donc installé des cuves enterrées pour stocker l’eau récupérée sur les toitures de leurs bâtiments d’élevage.
Le Groupe ICV (entreprise au service des acteurs de la filière viti-vinicole) et l’entreprise TerraNIS développent un outil de pilotage de l’irrigation par télédétection à grande échelle. Basé sur l’analyse d’images satellites Sentinel-2, cet outil permettra un suivi graphique et cartographique simple et rapide de l’évolution de l’état hydrique de la vigne.
Les systèmes d’élevage sont très dépendants des conditions climatiques, notamment à travers leur autonomie fourragère. L’agroforesterie, qui présente de multiples bénéfices pour ces systèmes