Abreuvement à partir d’eau de pluie

AGRICULTURE, EAU DE PLUIE

En quelques mots

Récupération et stockage d’eau de pluie dans 5 élevages afin de réduire la tension sur la ressource distribuée par le syndicat d’AEP.

STRUCTURE PILOTE

Syndicat mixte des eaux de Foissac

LIEU

Foissac (46)

PERSONNE RESSOURCE

Nicolas TEFFO, AEAG

CALENDRIER

Sans objet

COÛT

FINANCEMENTS

70% d’aide publique en moyenne

RATTACHEMENT VARENNE

Economie d’eau

REPLICABILITE

Moyenne

POUR ALLER PLUS LOIN

Fiche Bonnes pratiques

Contribution au plan de retour à l’équilibre

Les 5 élevages peuvent être déconnectés temporairement du réseau AEP en utilisant l’eau de pluie stockée.

Action réalisée

Le projet a été porté par le syndicat des eaux avec l’appui de la chambre d’agriculture et de l’Association Départementale d’Aménagement Rural, avec une réflexion préalable portant sur les aspects techniques et sanitaires, économiques, de gouvernance.

5 sur les 8 exploitations d’élevage volontaires ont réalisé les travaux (collecte, transfert, filtration, stockage, distribution).

Potentiel

580 m3 de stockage ont été installés, avec un taux d’utilisation qui conduit à un volume économisé (=non appelé sur le réseau AEP) de l’ordre de 11 444 m3.

Le temps de retour sur investissement est de l’ordre de 9 ans grâce aux financements.

Limites de ce retour d’expérience

Pour une bonne gestion, il faut que le bénéficiaire mesure et diffuse au gestionnaire de réseau les volumes d’eau de pluie utilisés. Plus généralement un règlement d’eau est nécessaire.

Par exemple au plus fort de l’été, les cuves finissent par se vider et les éleveurs reviennent sur le réseau AEP. Une stratégie d’utilisation peut être établie entre le syndicat et les éleveurs afin de limiter ce phénomène.

L’enjeu sanitaire nécessite au moins une filtration (bactério) dont l’entretien (quotidien dans le cas d’espèce) peut s’avérer lourd. Le traitement au chlore est envisageable, mais peut réduire l’appétence de l’eau. Le traitement UV est coûteux. Il y a un manque de connaissance sur la qualité des eaux issues de toitures contenant de l’amiante.

Le syndicat doit avoir une bonne vision stratégique avant de se lancer dans cette opération, et son budget doit être suffisamment solide pour supporter cette modeste perte de ressources financières (5,5 % en volume). Un bon partenariat avec les professionnels agricoles est nécessaire. Le temps de retour sur investissement est relativement long, en lien avec le prix de l’eau qui est plutôt faible dans ce cas d’espèce.

Dernière modification le 23/11/2023

Ce document a été réalisé avec l’aide financière de :

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