Évapotranspiration de tourbières

Contribution au plan de retour à l’équilibre

La restauration apporte un lissage des hydrogrammes d’orage et un retard des écoulements produits en tête de bassin versant (BV) par ces évènements pluvieux intenses.

Le différentiel d’évapotranspiration entre eau libres ou marais à jonc d’une part et tourbière à sphaigne d’autre part indique que cette dernière perd moins d’eau par évaporation en été que les précédents.

Action réalisée

• L’étude visait à comparer le relargage d’eau entre un BV érodé et un BV restauré (revégétalisé) sur le plateau de Kinderscout, South Pennines, Royaume-Uni.

Potentiel

• D’après Price (1994) cité dans la publication :
  • évapotranspiration moyenne en eau libre = 4,9 mm/j ;
  • évapotranspiration d’un marais à jonc = idem ;
  • évapotranspiration d’une tourbière à sphaigne = 2,2 à 3,3 mm/j.

Par ailleurs les auteurs soulignent que dans les tourbières fonctionnelles de pentes, la nappe reste haute et leur capacité de stockage et de modulation des crues est faible ; le ruissellement intervient rapidement dès que la pluie a comblé la faible hauteur insaturée.

Limites de ce retour d’expérience

La présente fiche n’a pas vocation à restituer le REX de la gestion différenciée des tourbières, mais à diffuser les chiffres comparés d’ETP.