Sylviculture et rétention d’eau : des synergies à cultiver

L’OIEau et le Centre de ressources Cours d’eau (piloté par l’OFB) ont organisé, avec le soutien financier de l’OFB, une riche conférence à distance sur les mesures naturelles de rétention d’eau en milieu forestier (coûts, contraintes techniques, résultats), avec présentation de retours d’expériences. Les présentations ont fait l’objet d’un résumé qui témoigne de la richesse des échanges.

Après quelques données sur la forêt française, ont été présentés les liens organiques entre les arbres et l’eau (croissance et santé des arbres, impact de la forêt sur le cycle de l’eau). La rétention d’eau a ensuite été abordée avec un rappel sur le bilan hydrique de la forêt et ses incertitudes, un exemple de restauration de forêt cévenole, l’optimisation de la rétention de l’eau, puis un témoignage pyrénéen. La qualité de concertation entre mondes de l’eau et de la forêt a ensuite été examinée avec, en particulier, le témoignage de la passionnante aventure de l’association « Forêt méditerranéenne ».

Les témoignages ont permis d’examiner diverses pistes pour réduire le stress hydrique des pratiques sylvicoles :

• Ampleur des coupes (maintien continu de la couverture arborée, conservation du bois mort pour la biodiversité, les écoulements et le stockage de l’eau, confort hydrique des arbres préservés).
• Optimisation du réseau de drainage formé par les fossés, les passages busés, les drains, visant une bonne rétention d’eau.
• Pratiques de débardage (pistes, cloisonnements et dépôts, règles d’usage).