Le centre de ressources des « Bonnes pratiques pour l’eau »

Dans le cadre du projet Life ARTISAN, la CDC-Biodiversité, le comité français de l’UICN et l’OFB ont élaboré 14 fiches de retours d’expérience de projets de Solutions d’adaptation fondées sur la Nature. Ces fiches ont notamment pour objectif d’inspirer les décideurs publics et privés,

Les multiples effets du changement climatique sur les ressources en eau sont de plus en plus visibles, que ce soit au niveau mondial, national ou local. Ainsi, la sècheresse est de plus en plus fréquente et de nombreux domaines sont impactées par ce manque d’eau :

L’eau douce, bien que considérée comme une ressource renouvelable, devient de plus en plus rare et menacée. Or elle constitue un élément indispensable à la vie humaine et à l’activité économique. En effet, chaque aliment que nous mangeons, chaque produit que nous utilisons, requièrent une certaine quantité d’eau pour leur production.

Les effets du changement climatique se font déjà ressentir sur le bassin Adour-Garonne et se traduisent par une pression sur les ressources en eau en période d’étiage de plus en plus forte. Si rien n’est fait, le déficit hydrique actuel de l’ordre de 200 à 250 millions de mètre cube actuel pourrait atteindre entre 700 millions et 1,2 milliard de mètre cube en 2050,

Dans un objectif de mieux protéger les Français face aux évènements climatiques extrêmes, mais aussi de construire la résilience des principaux secteurs de l’économie face au changement climatique, le ministère de la transition écologique et solidaire a publié son deuxième Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC 2018-2022).

Dans un objectif de plus grande résilience de la zone Sudoe (Portugal, Espagne et une partie de la France), le projet multi partenarial ClimAlert (2019-2022) vise à développer un service transnational d’alerte précoce des risques climatiques en rapport avec l’eau (sècheresse, inondations, incendies, érosion du sol)

Cette étude vise à tester la méthode de sélection les plans d’eau aptes à assurer un soutien d’étiage et à optimiser l’utilisation du débit et du volume disponibles.

Le plan de gestion mutualisée de la ressource en eau vise le soutien des étiages en valorisant les volumes non utilisés dans certains plans d’eau. L’approche consiste à considérer collectivement l’ensemble des ouvrages comme un système de gestion participative. Chaque plan d’eau se voit attribuer un rôle selon son usage et sa capacité de remplissage.

Ce document présente 10 retours d’expérience de mesures naturelles de rétention d’eau, en France métropolitaine, dont 3 relevées ici.

L’action vise à évaluer ex ante un projet d’éradication de végétation arborée envahissante pour rétablir des débits d’étiage fortement affectés par le changement climatique.